Portrait d'un bâtisseur
Regard sur le passé
 

Yves
KERNANEC


"Commandeur de l'ordre des Palmes Académiques"
"Chevalier de l'ordre national du Mérite"
Des origines bretonnes et normandes, une existence en Nord-Pas-de-Calais …

Né en 1923 dans une localité d’Eure et Loir d’une mère normande et d’un père breton, Yves Kernanec quitte très vite sa région d’origine. Il a six ans lorsque sa famille s’installe dans le Nord. Au lycée de garçons de Douai, Yves Kernanec poursuit des études à caractère littéraire qui le mènent au Baccalauréat « Philo », le jeune homme se destine alors à des études de Droit et au métier d’avocat. Il a dix sept ans lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclate, bouleversant ses projets. La nécessité de travailler en ces temps dramatiques incitera le jeune homme à entrer dans la carrière enseignante, en qualité d’instituteur intérimaire à l’Ecole publique de Frais-Marais près de Douai, sur un poste de prisonnier de guerre. Nous sommes en 1941.


Une carrière professorale et administrative …


Devenu, dès 1945, professeur titulaire d’Histoire et de Géographie Yves Kernanec a rejoint l’Artois puisqu’il officie jusqu’en 1960 au « Collège de garçons » de Béthune qui deviendra « Lycée ».Encouragé par le Proviseur de l’établissement, il demande son inscription sur la liste d’aptitude auxfonctions administratives. En 1960, il est appelé en tant que Censeur-Directeur de l’annexe mixte du Lycée de Tourcoing , située à Marcq en Baroeul. Le petit bâtiment du début s’agrandira et notre Censeur-Directeur deviendra le premier Proviseur d’un établissement qui est devenu le Lycée autonome de Marcq en Baroeul en 1965. Conjointement, Yves Kernanec intègre à la demande du Recteur, Guy Debeyre, la cellule « Vie scolaire » du rectorat dès 1970, il en deviendra le Proviseur en 1979 et quittera son cher Lycée de Marcq.


Le couronnement d’une carrière, le crépuscule d’une vie …

Promu « Inspecteur Pédagogique Régional » de la vie scolaire, Yves Kernanec quitte à regret l’Académie de Lille pour celle de Dijon. En 1983, il est nommé dans l’Académie d’Amiens. Sa mort brutale en 1984 mettra fin à une carrière de 43 ans au service de l’Education Nationale. Il laissera le souvenir d’un humaniste fidèle à ses principes et ouvert au dialogue dont "l’ambition était la Jeunesse et le but l’Avenir". En 1988, le Lycée de Marcq prendra le nom de son fondateur, faisant passer le nom de Kernanec à la postérité .

 
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